
Commérages bruyants des madones qui putisent,
Secrets que les voyageurs entendent
Et que les curieux écoutent;
Le trajet en semble moins long, sans doute.
On aperçoit derrière les fenêtres poussiéreuses
Forêts, campagnes, zones fraîchement défrichées,
Les yeux ouverts ou les yeux clos,
Aussi l'or lumineux du couchant à travers les rideaux.
Dans les voitures, ethnies se mélangent,
Comme les odeurs fumantes de l'ouvrier ivre
Et le Guerlain de l'employé.
Sans honte ni gêne,
En observateur taciturne de l'étudiant, valise aux pieds:
Un frisson électrise ses épaules fines;
Fatigué du livre devant ses yeux distraits,
Il se demande peut-être où va ce monde.
MyNewLifeNow, Posté le jeudi 03 mai 2012 17:10
Oui perso si je peux éviter les puant ça m'arrange, c'est peut être pour ça que je prends le train quand il n'y a pas trop de monde :p