Une part de doute. Qui m'entraîne, qui m'envoûte, je t'aime ? Bien sûr. Plus pur que nos luxures, je jure, j'apprivoise nos ébats comme je vois, je te vois, je rêve, je crève, abrège, resterai-je ? La première, tu m'as dit, la première qui te faisait envie, mais qu'ai-je ? Où vais-je ? Abrège ! Je t'aime ? Pour sûr. D'un amour mûr et mûrement déraisonnable, affable, me sentirais-je coupable ? Risible, peut-être, mais prête. La crête infranchissable, obstacle minable, un spectacle ! Nous sommes tout simplement spectateurs du bonheur, car qui voit ses erreurs ne peut être heureux, c'est pernicieux, c'est malheureux ! Et qui les cherche s'enferme, se fraie un chemin vers le rien, le néant, avant pourtant, pourtant, au pourtour du doute, au contour du doute, mais doute du doute et tu peux croire, voir un phare, une lumière qui éclaire tes repères et dévoile tes moindres mystères...
Viendra la solution, la réponse à la question, comme marquée sur vos fronts, trace débile, indélébile, cicatrice inutile comme une tuile, tantôt un tout, tantôt une tare, tantôt encore la sottise de vos caractères acerbes, exacerbés, exaspérants, futiles et troublants. Et vos blêmes visages sans age s'agenouilleront au-devant des sages singes savants.
écrit en février 2009
idée prise à l'atelier d'écriture: texte basé sur le principe de la musicalité, du jeu sur les sons, de l'association d'idées... Un peu comme le jeu "Pyramide" pour ceux qui ont compris son principe! ;-)
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